Le défibrillateur cardiaque dépasse la notion même d’utilité car il sauve des vies, littéralement !
En France, chaque année, plus de 46 000 personnes sont victimes d’un arrêt cardiaque !
Les hommes sont beaucoup plus touchés que les femmes. Ils constituent en effet 63% des victimes.
Pour aboutir à ces résultats, les scientifiques responsables d’une étude récente, et de grande ampleur, ont analysé les données de 14 Services Mobile d’Urgence et de Réanimation (SMUR) à travers la France entière.
Les résultats de cette étude, publiés en avril 2018 dans la très sérieuse et respectée revue de Médecine Interne Science Direct , montrent à quel point l’arrêt cardiaque est un véritable phénomène de société, mais l’issue fatale d’un tel accident n’en est pas pour autant irrémédiable. En effet, la rapidité de réaction ainsi que la présence et « l’intervention » de défibrillateurs augmentent significativement le taux de survie.
Ce dernier passant dès lors à 90% lorsque la victime est immédiatement prise en charge et bénéficie d’une défibrillation avec du matériel adéquate.
Après 10 minutes sans défibrillation, tout espoir de ramener la victime à la vie s’avère vain ! Mais, encore une fois, ce n’est plus une fatalité car une défibrillation précoce à l’aide d’un défibrillateur cardiaque permet de sauver les victimes d’arrêt cardio-respiratoire dans 90% des cas.
Même si l’âge moyen des victimes d’arrêt cardio-respiratoire est de 68 ans, un tel accident peut toucher toutes les classes d’âge et advenir à tout moment et n’importe où.
1ère cause de mortalité en France après le cancer, l’accident cardio-respiratoire est à l’origine du décret de 2007 et de la loi de juin 2018…
Véritable cause nationale, la lutte contre les accidents cardio-respiratoires mortels donne lieu en 2007 à l’édiction d’un décret stipulant que :
« Toute personne, même non médecin, peut utiliser un Défibrillateur Automatisé Externe (DAE), et ainsi être en mesure de sauver une vie. » Ce même décret se voit très rapidement appuyé et renforcé par la loi no 2018-527 du 28 juin 2018 relative au défibrillateur cardiaque.
Cette dernière définit et détermine les types et catégories d’établissement recevant du public qui sont tenus de s’équiper d’un défibrillateur automatisé externe visible et facile d’accès, ainsi que les modalités d’application de cette obligation.
Répondant à un principe exclusif et finalement « très simple », le Défibrillateur Automatisé Externe (DAE) a pour fonction d’administrer une décharge électrique à une victime d’arrêt cardiaque.
Tel que le décret de 2007 le définit, un défibrillateur se doit, de par sa conception et son utilisation, de permettre à toute personne même non médecin de sauver une vie.
De cette obligation découle le développement et la commercialisation de deux catégories de Défibrillateur Automatisé Externe (DAE) :
Dans les deux cas, ces appareils sauvent des vies, mais concernant le défibrillateur semi-automatique, ce dernier permet de gagner quelques précieuses secondes lors de la mise en oeuvre de la procédure des « premiers gestes ».
En effet, avec un défibrillateur semi-automatique, le sauveteur a la possibilité de déclencher le choc électrique – contrairement au défibrillateur automatique – qui sauvera la victime.
Dans les faits, il est l’appareil de premiers secours le plus utilisé et, in extenso, le DAE le plus installé aujourd’hui.
L’installation d’un défibrillateur est éminemment stratégique.
Trois critères sont à considérer :
Notons que de nombreuses applications numériques permettent aujourd’hui de localiser en 2 « pinches » les défibrillateurs les plus proches du lieu d’un accident – les applications gratuites Défibrillateurs en France, Arrêt Cardiaque 2.0 ou encore Staying Alive par exemple (disponible en 18 langues, cette dernière cartographie plus de 80 000 défibrillateurs dans le monde…)
Il est conseillé d’installer les défibrillateurs dans des lieux clés et « logiques » tels qu’accueil, hall d’accueil, sanitaires, entrées d’ateliers, salles de repos et ce, à chaque étage des établissements.
On ne résonne pas en terme de personnes mais d’espace. En effet, rappelons que le premier geste doit intervenir dans les 4 premières minutes quand on parle d’accident cardio-respiratoire !
Le défibrillateur doit par conséquent être installé dans un lieu identifiable facilement car bien signalé. La question de la signalétique est dès lors un aspect important à considérer.
Qu’il s’agisse d’un besoin ponctuel ou parce que vous souhaitez amortir le coût d’achat d’un défibrillateur sur plusieurs années, vous avez la possibilité de louer un défibrillateur !
2 choix s’offrent à vous :
La location défibrillateur courte durée : pour un jour, une semaine ou plusieurs…
Qu’il s’agisse de sécuriser un lieu le temps d’une saison (une piscine ouverte uniquement l’été par exemple) ou bien un évènement ponctuel rassemblant un public nombreux (festival ou compétition sportive)… Il est tout à fait possible d’opter pour la location d’un ou plusieurs défibrillateurs pour une courte durée.
Pour pallier à des besoins permanents, il existe des formules permettant de louer un défibrillateur sur une longue durée.
Des solutions de location sur 36, 48 ou 60 mois sont aujourd’hui facilement envisageables.